Le président Trump a annoncé que cette force serait déployée "très bientôt".
Elle serait formée "principalement de troupes de pays arabes et musulmans", incluant des partenaires comme l'Égypte et la Jordanie.
L'Indonésie s'est également dite prête à participer.
Le rôle de cette force serait de prendre le relais des forces israéliennes pour assurer la sécurité et la stabilité dans l'enclave. Cependant, le plan est loin de faire l'unanimité. L'ancien chef du Shin Bet, Ami Ayalon, l'a qualifié de "passoire" (plus de trous que de gruyère), critiquant principalement l'absence d'un engagement clair en faveur d'une solution à deux États, qu'il juge indispensable pour obtenir la coopération palestinienne et le désarmement du Hamas. Un point de friction majeur concerne la future administration civile de Gaza.
Israël a insisté sur le fait que ni le Hamas ni l'Autorité Palestinienne (AP) ne devraient y jouer un rôle. À l'inverse, les pays musulmans et les dirigeants palestiniens, y compris le président de l'AP Mahmoud Abbas, souhaitent que l'AP gère les affaires civiles, avertissant que l'exclusion totale du Hamas pourrait saboter toute administration intérimaire.
Le plan américain est donc perçu par certains comme une première étape, mais une étape très incertaine sur un "long voyage de mille lieues".












