Il propose de porter la valeur immobilière de l'enclave à 300 milliards de dollars en dix ans. La vision est celle d'un corridor global hors taxes reliant Israël et l'Arabie saoudite à la Méditerranée, à la manière de Dubaï. Les critiques se concentrent sur le traitement réservé à la population gazaouie.

Le plan suppose qu'un quart des habitants émigrera, chaque départ étant même évalué comme un "gain" de 23 000 dollars. Il suggère de reloger les habitants, par exemple dans le désert du Néguev, et de les confiner dans des "logements temporaires" (des camps). L'indemnisation des biens détruits se baserait sur leur valeur actuelle, quasi nulle, tandis que les nouveaux logements seraient vendus aux prix de Tel-Aviv.

La gouvernance serait confiée à un trust, la "Gaza Humanitarian Foundation", jusqu'à ce que la population soit jugée "réformée et déradicalisée". Ce projet est qualifié d'"urbanisme pervers", une logique qui anéantit la communauté et la dignité au nom du profit et de la sécurité.