L'entrée en vigueur de la trêve a apporté un "calme relatif" à l'enclave dévastée. Elle a permis à des centaines de milliers de Palestiniens de retourner vers les ruines de leurs maisons et a facilité un afflux plus large de l'aide humanitaire. L'accord repose sur plusieurs piliers, notamment la libération des 20 otages survivants détenus par le Hamas en échange d'environ 2 000 prisonniers palestiniens, ainsi qu'un processus complexe d'échange de dépouilles.
Cependant, la fragilité de cette trêve est palpable. Des articles rapportent que "quelques affrontements persistent dans certaines zones" de la bande de Gaza. La situation est décrite comme étant "suspendue à un fil", notamment en raison des déclarations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a affirmé que des "poches de résistance du Hamas" subsistaient à Rafah et Khan Younis et qu'elles seraient "éliminées".
Ces menaces, couplées à la méfiance profonde entre les belligérants, entretiennent un climat d'incertitude.
Chaque incident, chaque retard dans l'application de l'accord, comme les accusations mutuelles de lenteur dans l'échange des corps, risque de faire dérailler le processus et de replonger la région dans une violence à grande échelle.











