Un exemple concret de cette solidarité est l'opération menée par l'Italie, qui a accueilli 19 enfants palestiniens pour qu'ils reçoivent des soins médicaux spécialisés.

Au total, trois avions ont transporté 112 personnes, incluant les enfants et leurs accompagnateurs, qui ont ensuite été répartis dans divers centres médicaux à travers le pays.

Cette action met en lumière le besoin urgent de soins pour les blessés de la guerre, alors que le système de santé de Gaza est en grande partie effondré, avec la moitié des hôpitaux hors service. Le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre a été un facteur déterminant, permettant à l'aide humanitaire d'"affluer plus largement dans l'enclave".

De plus, les discussions diplomatiques, comme celles menées par la Turquie et ses partenaires musulmans, insistent sur la nécessité d'un "renforcement de l'aide humanitaire à Gaza". Cependant, l'ampleur de la crise reste colossale.

Avec des infrastructures détruites, un accès limité à l'eau potable, à la nourriture et aux soins, la population gazaouie dépend presque entièrement de l'aide extérieure pour sa survie, une aide qui peine à répondre à l'immensité des besoins sur le terrain.