Le plan de paix américain de Donald Trump est au cœur de ces tensions. Un de ses aspects les plus controversés concerne l'administration de l'enclave.
Israël a clairement exprimé sa position : ni le Hamas, ni l'Autorité Palestinienne (AP) ne devraient jouer un rôle dans la gestion de Gaza après-guerre.
Cette position est en conflit direct avec celle de nombreux acteurs internationaux et régionaux.
Les pays musulmans impliqués dans les discussions, ainsi que les dirigeants palestiniens eux-mêmes, estiment que l'AP devrait être chargée des affaires civiles.
Des responsables de l'AP ont d'ailleurs affirmé la disposition de leurs institutions à assumer cette responsabilité, avec un soutien arabe et international.
Ils avertissent également que l'exclusion totale du Hamas risquerait de pousser le mouvement à saboter toute administration intérimaire.
L'initiative diplomatique turque va dans le même sens, appelant à la mise en place de mécanismes permettant aux Palestiniens d'assurer eux-mêmes la sécurité et la gouvernance. Face à cette impasse, des alternatives sont évoquées, comme le projet de trust international (la "Gaza Humanitarian Foundation") mentionné dans le plan de reconstruction américain, qui administrerait le territoire jusqu'à ce que la communauté palestinienne soit jugée "réformée".
Cette divergence fondamentale sur la future autorité politique à Gaza reste un obstacle majeur à toute paix durable.












