Dans le cadre du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, les groupes armés palestiniens, principalement le Hamas et le Jihad islamique, se sont engagés à restituer les dépouilles de 28 otages tués lors de l'attaque du 7 octobre 2023 ou décédés en captivité. En contrepartie, Israël doit remettre les corps de combattants palestiniens. Les articles rapportent que le ratio convenu est de 15 corps palestiniens pour chaque dépouille d'otage israélien.

À ce jour, 23 dépouilles d'otages ont été restituées, mais le processus est lent, suscitant des tensions. Israël accuse le Hamas de « faire traîner le processus », tandis que le mouvement islamiste affirme que la lenteur s'explique par le fait que « de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres » laissés par l'offensive israélienne. La restitution la plus récente est celle de Lior Rudaeff, un Israélo-Argentin de 61 ans, dont l'identification a été confirmée par l'armée israélienne. En échange, 15 corps de Palestiniens ont été transférés à l'hôpital Nasser de Khan Younès. Cependant, les autorités sanitaires de Gaza peinent à les identifier, faute de kits ADN.

Le sort des cinq dernières dépouilles, dont celle du soldat Hadar Goldin tué en 2014, reste un point de friction majeur. Israël menace de reprendre ses opérations militaires ou de restreindre l'aide humanitaire si toutes les dépouilles ne sont pas rendues, illustrant la fragilité de la trêve et le poids émotionnel de ce dossier pour les familles.