Plusieurs pays se sont dits prêts à participer, à l'instar de l'Indonésie. Toutefois, la formation de ce contingent se heurte à des obstacles géopolitiques majeurs. La question la plus épineuse concerne la participation de la Turquie. Alors que l'ambassadeur américain à Ankara, Tom Barrack, a affirmé que la Turquie « participerait », et que le vice-président américain JD Vance a évoqué un possible « rôle constructif » d'Ankara, Israël a exprimé de « fortes réserves ».

Un porte-parole du gouvernement israélien a même déclaré catégoriquement qu'« aucune troupe turque ne serait déployée ».

Cette divergence illustre la difficulté pour Washington de concilier les intérêts de ses alliés régionaux. L'administration Trump assure qu'elle n'imposera pas la présence de troupes étrangères contre la volonté d'Israël, ce qui laisse planer une grande incertitude sur la composition finale et la faisabilité même de cette force. Le succès de cette initiative dépendra de la capacité des États-Unis à trouver un consensus entre des acteurs aux agendas souvent contradictoires.