Le plan ignore la dimension humaine et politique, traitant les deux millions d'habitants comme un « obstacle démographique ». Il suggère l'émigration d'un quart de la population, évaluant chaque départ comme un « gain » de 23 000 dollars.

Les indemnisations proposées pour les biens détruits sont basées sur leur valeur actuelle, quasi nulle, tandis que le plan projette une valeur immobilière totale de 300 milliards de dollars en dix ans.

Ce projet est qualifié d'« urbanisme pervers », visant à créer un environnement « sûr » pour le capital mondial en effaçant l'histoire, la topographie et la vie sociale de Gaza.