La Turquie émet des mandats d'arrêt pour "génocide" contre les dirigeants israéliens
La justice turque a pris une mesure diplomatique et juridique spectaculaire en émettant des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres hauts responsables politiques et militaires. Ces derniers sont accusés de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » pour leur rôle dans la guerre à Gaza, une décision qui aggrave les tensions entre les deux pays. L'annonce a été faite par le parquet général d'Istanbul, qui a précisé que la liste des suspects inclut des figures clés du gouvernement et de l'armée israélienne, comme le ministre de la Défense, Israël Katz, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et le chef d'état-major, Eyal Zamir. Cette action judiciaire fait suite aux déclarations répétées du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui, quasiment depuis le début de l'offensive israélienne en octobre 2023, accuse Israël de commettre un génocide à Gaza. Le parquet turc justifie sa décision en dénonçant le « génocide et les crimes contre l'humanité perpétrés de manière systématique par l'État israélien à Gaza ». Il cite spécifiquement le cas de l'« Hôpital de l'amitié turco-palestinienne », construit par la Turquie et frappé par l'armée israélienne en mars. La Turquie s'était déjà jointe à la procédure pour génocide engagée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ). La réaction d'Israël a été immédiate et virulente, qualifiant la décision de « dernier coup de pub du tyran Erdogan » et de manœuvre politique sans fondement juridique. Cette escalade judiciaire témoigne de la dégradation profonde des relations entre la Turquie et Israël, et positionne Ankara comme l'un des critiques les plus véhéments de l'action israélienne à Gaza sur la scène internationale.



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Plus de 120 000 foyers sont privés d'électricité, selon les autorités, après des tirs sur des infrastructures énergétiques et maritimes.

Les tensions reprennent. Le Danemark a annoncé lundi la convocation prochaine de l’ambassadeur des États-Unis à Copenhague après que le président Donald Trump a annoncé la nomination d’un envoyé spécial pour le Groenland, territoire autonome danois qu’il a menacé d’annexer.« Je suis profondément indigné par cette nomination et par cette déclaration, que je trouve totalement inacceptables », a déclaré le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la chaîne TV2 Danemark.Il a ajouté que son ministère allait convoquer l’ambassadeur américain dans les prochains jours « pour obtenir des explications ». La nomination d’un envoyé spécial « confirme l’intérêt américain persistant pour le Groenland », avait déclaré auparavant Lars Løkke Rasmussen dans un communiqué envoyé par courriel à l’AFP.« Toutefois, nous insistons pour que chacun, y compris les États-Unis, fasse preuve de respect envers l’intégrité territoriale du Royaume du Danemark », avait-il ajouté.« Pour la sûreté, la sécurité »Le président Donald Trump a annoncé dimanche la nomination du gouverneur de Louisiane, le républicain Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland, vaste territoire autonome danois que convoite Washington.« Je suis heureux d’annoncer que je nomme le GRAND gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des États-Unis au Groenland », a affirmé Trump sur son réseau Truth Social.« Jeff comprend à quel point le Groenland est essentiel à notre sécurité nationale, et il défendra avec force les intérêts de notre pays pour la sûreté, la sécurité et la survie de nos alliés, et, en fait, du monde entier. Félicitations, Jeff ! », a écrit Donald Trump.Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des États-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer.Le Groenland, 57 000 habitants, soutenu par sa puissance de tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et décider seul de son avenir.« Formidable pour eux »Dans un message publié dimanche sur son compte X, Jeff Landry a remercié Trump. « C’est un honneur de vous servir bénévolement pour faire du Groenland une partie des États-Unis », a-t-il écrit avant de préciser que sa nomination « n’affecte en rien » ses fonctions de gouverneur de la Louisiane.Jeff Landry avait salué en début d’année l’intention de Trump d’annexer le Groenland. « Le président Donald Trump a tout à fait raison ! », avait-il écrit sur X le 10 janvier. « Nous devons faire en sorte que le Groenland rejoigne les États-Unis. Ce serait formidable pour eux, formidable pour nous ! Faisons-le ! », avait-il insisté.En janvier dernier, 85 % des Groenlandais s’étaient dits opposés à une future appartenance aux États-Unis, d’après un sondage publié dans le quotidien groenlandais Sermitsiaq. Seuls 6 % y étaient favorables.Pour Donald Trump, l’attrait du Groenland tient à sa richesse en minéraux et à sa position stratégique à la croisée des océans Atlantique nord et Arctique.Fin mars, le vice-président américain, JD Vance, avait provoqué un tollé en prévoyant une visite dans l’immense île arctique sans y avoir été invité. Face à l’ire déclenchée au Groenland, au Danemark et à travers l’Europe, il avait limité son déplacement à la base aérienne américaine de Pituffik, la plus septentrionale des États-Unis. Il avait profité de son séjour pour critiquer l’inaction supposée du Danemark au Groenland.Fin août, la télévision danoise avait révélé qu’au moins trois Américains, liés au président Donald Trump, avaient mené des opérations d’influence à travers l’île polaire.

Eurodéputée depuis 2019 et présidente du groupe centriste Renew Europe, Valérie Hayer revient sur la première année du second mandat d’Ursula von der Leyen, les nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement, les négociations sur le budget de l’Union européenne et la place de l’Europe dans le monde. Inquiète des derniers accords politiques au sein […] L’article Valérie Hayer : "L'Europe doit assumer le rapport de force" est apparu en premier sur Touteleurope.eu.

Des représentants de l’armée congolaise et du M23 joints par l’AFP ont chacun accusé l’autre camp d’avoir lancé des bombes sur la ville.





