Négociée sous l'égide des États-Unis, cette trêve a permis l'arrêt des hostilités majeures et l'acheminement d'une aide humanitaire plus conséquente, mais elle reste précaire et marquée par des tensions persistantes. L'accord de cessez-le-feu, partie intégrante du plan de paix du président Trump, a permis des avancées concrètes, notamment la libération des 20 derniers otages vivants détenus par le Hamas et le début du processus d'échange des dépouilles. Depuis son entrée en vigueur, des centaines de milliers d'habitants ont pu regagner les ruines de leurs habitations.

Cependant, plusieurs articles soulignent la précarité de cette accalmie.

Des affrontements sporadiques persistent dans certaines zones de l'enclave. De plus, la mise en œuvre des différentes clauses de l'accord se heurte à des difficultés et à une méfiance réciproque. Le processus de restitution des corps des otages, par exemple, est particulièrement lent, Israël accusant le Hamas de retarder délibérément les choses. Le mouvement islamiste, de son côté, invoque des difficultés logistiques liées à la destruction massive du territoire.

Cette lenteur alimente les tensions et fait peser la menace d'une reprise des combats.

Le calme relatif a également permis de mettre en lumière l'ampleur de la dévastation.

L'aide humanitaire afflue plus largement, mais les besoins sont immenses dans un territoire où les infrastructures sont en grande partie détruites.

La trêve est donc moins une paix installée qu'une suspension des hostilités, dont la pérennité dépend de la progression des négociations sur les points les plus sensibles, comme le déploiement de la force internationale et le sort des dernières dépouilles d'otages.