Une journaliste raconte avoir pu accéder à l'enclave sous escorte militaire, ce qui implique un contrôle étroit des lieux visités et des personnes interrogées.

L'armée chercherait ainsi à « montrer les efforts de ses soldats pour maintenir le cessez-le-feu » et à maîtriser le narratif médiatique sortant de Gaza. Cette restriction drastique de l'accès contraste avec la nécessité de documenter l'ampleur de la destruction et la situation humanitaire d'une population de deux millions de personnes. En l'absence d'une presse internationale indépendante et libre de ses mouvements, l'information provenant de Gaza dépend en grande partie des images et des récits fournis par les acteurs du conflit eux-mêmes, ou par les journalistes et civils palestiniens sur place, dont le travail est extrêmement périlleux. Ce contrôle de l'information constitue un enjeu majeur du conflit, limitant la capacité du public international à se forger une opinion complète et impartiale de la situation.