Cette initiative judiciaire fait suite à des déclarations virulentes du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a qualifié les actions d'Israël de génocidaires quasiment dès le début de l'offensive en octobre 2023.

La Turquie s'était également jointe à la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ). La réaction d'Israël a été cinglante, qualifiant la décision de "dernier coup de pub du tyran Erdogan" et de manœuvre politique sans fondement juridique. Cette escalade verbale et judiciaire témoigne de la rupture quasi totale entre les deux anciens alliés régionaux, la Turquie se positionnant comme l'un des critiques les plus véhéments de la politique israélienne.