Cependant, son application se heurte à de nombreux obstacles, entre la lenteur des échanges de dépouilles et la persistance de violences sporadiques. Négocié par l'administration Trump, le cessez-le-feu a mis fin à deux ans de guerre et a permis d'enclencher un processus complexe d'échanges. Selon les termes de l'accord, le Hamas s'est engagé à libérer les 20 derniers otages survivants de l'attaque du 7 octobre 2023, en contrepartie de la libération par Israël de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Une autre clause cruciale concerne l'échange de dépouilles : 28 corps d'otages israéliens contre 360 corps de combattants palestiniens.

À ce jour, 23 dépouilles d'otages ont été restituées.

Cependant, le processus est lent et source de tensions. Israël accuse le Hamas de faire traîner les choses, menaçant de reprendre les opérations militaires. Le Hamas, de son côté, justifie la lenteur par la difficulté de localiser les corps enfouis sous les décombres des bombardements israéliens. La trêve reste qualifiée de « fragile » dans plusieurs articles, avec des affrontements qui persistent dans certaines zones de l'enclave. De plus, des points majeurs de l'accord, comme le désarmement du Hamas, ne semblent pas avoir connu d'avancée, le groupe n'ayant toujours pas annoncé son intention de déposer les armes. Cette situation alimente les craintes que le plan de paix ne s'enlise, laissant place à une situation de ni guerre ni paix, voire à une partition de facto du territoire.