Cependant, sa composition et son déploiement suscitent des désaccords majeurs entre les parties prenantes, menaçant de bloquer l'ensemble du processus.

Le plan de paix de Donald Trump prévoit le déploiement d'une Force Internationale de Stabilisation (FIS) qui prendrait progressivement le relais de l'armée israélienne à Gaza.

La Maison-Blanche espère faire adopter une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies d'ici la fin du mois pour acter sa création, avec un déploiement espéré pour janvier 2026.

Toutefois, ce projet se heurte à de fortes réticences.

Plusieurs pays arabes, musulmans comme l'Indonésie, et même européens, qui seraient susceptibles de fournir des contingents, hésitent à s'engager tant que les combats ne sont pas totalement terminés.

Ils craignent des affrontements directs avec le Hamas ou d'autres groupes armés palestiniens.

Un point de friction particulièrement sensible concerne la participation de la Turquie. Alors que l'ambassadeur américain en Turquie, Tom Barrack, a affirmé que la Turquie « participerait » à cette force, un porte-parole du gouvernement israélien a clairement indiqué qu'aucune troupe turque ne serait acceptée. Le vice-président américain JD Vance a tenté de nuancer en affirmant qu'Ankara pourrait jouer un « rôle constructif », tout en assurant que Washington n'imposerait rien contre la volonté d'Israël.

Ces divergences illustrent la difficulté de former une force acceptée par toutes les parties et soulignent les obstacles diplomatiques qui freinent la mise en œuvre du volet sécuritaire du plan américain.