Les articles mentionnent systématiquement le CICR comme l'acteur clé facilitant les échanges entre les parties belligérantes.

L'organisation a supervisé le transfert de la dépouille de l'otage Lior Rudaeff, remise par le Hamas et le Jihad islamique avant d'être acheminée en Israël pour identification. De même, dans le sens inverse, la Croix-Rouge a géré la remise des corps de 15 « martyrs » palestiniens à l'hôpital Nasser de Khan Younès, conformément à l'accord prévoyant un ratio d'échange.

Le CICR est également impliqué dans les préparatifs pour la restitution du corps du soldat Hadar Goldin, tué en 2014. Une vidéo diffusée montre des membres de la Croix-Rouge accompagnant des combattants du Hamas dans un tunnel à Rafah pour localiser la dépouille.

Ce rôle d'intermédiaire neutre est essentiel dans un conflit où la méfiance entre les parties est totale.

Le CICR opère dans un environnement extrêmement dangereux et politisé, où sa simple présence permet de garantir un minimum de respect des procédures convenues. L'organisation est également mentionnée dans le contexte plus large des prisonniers palestiniens, dont elle tente de suivre la situation, bien que l'accès soit difficile. Son action, bien que discrète, est fondamentale pour l'application des clauses humanitaires du cessez-le-feu et pour apporter un semblant de dignité aux victimes et à leurs familles des deux côtés.