Un mois après son instauration, des bombardements israéliens continuent d'être signalés dans l'enclave, notamment à Beit Lahia dans le nord et à Khan Younès dans le sud.
Ces actions sont présentées par Tel-Aviv comme des pressions exercées sur le Hamas pour faire avancer l'accord.
En parallèle, la situation sur le terrain reste tendue.
Un article rapporte qu'environ 200 combattants du Hamas seraient actuellement retranchés dans la « ligne jaune », une zone contrôlée par l'armée israélienne, ce qui constitue un test majeur pour l'avenir du plan de paix. De plus, le Hamas n'a toujours pas annoncé son intention de se désarmer, une condition pourtant implicite pour une stabilisation à long terme. Cette absence de progrès sur le volet sécuritaire est l'une des principales raisons pour lesquelles plusieurs pays hésitent à participer à la future Force Internationale de Stabilisation. La persistance de ces violences, bien que de moindre intensité que pendant la guerre, entretient un climat de méfiance et fait craindre une reprise des hostilités à plus grande échelle si les négociations politiques et la mise en œuvre complète de l'accord venaient à échouer. Le calme relatif a permis à l'aide humanitaire d'entrer plus largement et à des centaines de milliers d'habitants de regagner leurs foyers en ruines, mais l'avenir reste suspendu à la consolidation d'une trêve qui peine à se transformer en paix durable.












