Le projet américain, poussé par des figures comme Jared Kushner, prévoit une Force Internationale de Stabilisation (FIS) qui prendrait progressivement le relais de l'armée israélienne pour assurer la sécurité. Washington s'active pour faire adopter une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU d'ici la fin du mois.

Plusieurs pays ont été sollicités, et certains ont déjà commencé à se préparer.

L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé, a annoncé avoir formé jusqu'à 20 000 soldats pour une éventuelle mission axée sur les besoins sanitaires et la reconstruction.

Jakarta a toutefois posé comme condition indispensable l'obtention d'un mandat de l'ONU.

D'autres partenaires potentiels incluent l'Azerbaïdjan, l'Égypte et le Qatar.

Cependant, une réticence majeure demeure : de nombreux pays hésitent à s'engager tant que les combats se poursuivent, craignant des affrontements directs avec le Hamas.

La composition de la force est un autre point de friction. Des responsables américains ont évoqué un "rôle constructif" pour la Turquie, mais un porte-parole du gouvernement israélien a clairement indiqué qu'aucune troupe turque ne serait acceptée. Le mandat de la force est également débattu, un projet américain suggérant qu'elle pourrait être autorisée à "utiliser toutes les mesures nécessaires" pour démilitariser Gaza.