L'armée israélienne affirme avoir mené des frappes contre des "cibles terroristes du Hamas" en riposte à des tirs qui constituent "une violation de l'accord de cessez-le-feu". De son côté, le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et a rejeté les justifications israéliennes comme une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais".

Face à cette dégradation rapide, les médiateurs internationaux, notamment les États-Unis et le Qatar, sont appelés à intervenir. Le Hamas a exhorté Washington à "exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu".

Cette flambée de violence a un impact psychologique dévastateur sur la population civile, déjà éprouvée par plus de deux ans de guerre.

Les témoignages illustrent une terreur omniprésente.

"Ma petite fille n'a cessé de me demander toute la nuit : la guerre va-t-elle revenir ?"

a confié une habitante de Gaza-ville, ajoutant que le bruit des bombardements était "terrifiant".