Les civils déplacés, vivant dans des conditions précaires, expriment leur désespoir face à un conflit qui semble sans fin.
Pour les habitants de Gaza, la rupture de la trêve signifie un retour à une réalité insoutenable. Un déplacé de 36 ans vivant dans un camp de tentes à Khan Younès, Mohammed Hamdouna, déplore que "rien n'a changé, concrètement" depuis le début du cessez-le-feu. Il décrit un quotidien de misère : "Les villes sont en ruines [et] nous vivons toujours sous la tente malgré le froid et la pluie qui a inondé (les tentes) il y a deux jours".
Cette situation est aggravée par une pénurie généralisée des biens de première nécessité.
Une autre déplacée, Rawia Abbas, témoigne des difficultés quotidiennes : "Nous n'avons toujours ni nourriture, ni eau, ni toit.
L'hiver a commencé et les gens vivent dans des conditions catastrophiques". L'un des articles souligne que les pluies diluviennes à Gaza viennent "inonder les tentes de fortunes et aggraver encore le désastre", confirmant que les infrastructures sont incapables de faire face au dérèglement climatique. Cette crise humanitaire profonde, caractérisée par la destruction des habitations et le manque de ressources vitales, nourrit un sentiment de désespoir au sein de la population, qui se sent piégée dans un cycle de violence et de privations.












