Les voix des civils de Gaza, relayées dans les articles, brossent un tableau poignant de l'impact psychologique du conflit.

La peur constante est omniprésente, comme l'exprime Lina Karaz, une mère de famille : "Cette nuit, le bruit des bombardements et des explosions [...] était terrifiant".

Elle pose une question qui résume le sentiment général : "quand ce cauchemar prendra-t-il fin ?

".

Au-delà de la peur, c'est un sentiment d'épuisement et de désespoir qui domine.

Ahraf Abu Sultan, 50 ans, déplore : "Les bombardements et les morts ont recommencé.

Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer".

Pour Nivine Ahmed, une déplacée à Khan Younès, la situation est sans issue : "Il n'y a aucun espoir pour la vie à Gaza".

Cette lassitude se transforme en un appel désespéré à la fin des hostilités, ou à une échappatoire. "Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour permettre à la population de fuir, confie Noha Fathi. Ces témoignages révèlent une population civile à bout de forces, prise en étau entre les bombardements, la destruction et une crise humanitaire qui s'éternise, sans entrevoir de solution.