Selon Israël, ces tirs, qui n'ont fait aucun blessé, représentent une "violation de l'accord de cessez-le-feu".
La réplique israélienne a été d'une grande ampleur, avec des bombardements sur "des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza".
Les bilans rapportés par les autorités locales et les hôpitaux varient de 22 à 31 morts, parmi lesquels figurent des civils, dont une fillette d'un an et sa famille tuées dans un bombardement à l'est de Khan Younès.
La population civile, déjà éprouvée, a été replongée dans la terreur.
Une habitante de Gaza, Lina Karaz, a témoigné auprès de l'AFP : "Cette nuit, le bruit des bombardements et des explosions [...] était terrifiant". Le Hamas a qualifié cette riposte d'"escalade dangereuse" et a appelé les États-Unis, en tant que médiateur, à "exercer une pression immédiate et sérieuse" sur Israël.
Le Qatar a également condamné fermement ces "attaques brutales" qui menacent de compromettre l'accord de trêve. Cet événement met en lumière l'extrême précarité de la situation et la facilité avec laquelle le cycle de violence peut reprendre.












