Cette offensive diplomatique a réussi à rallier treize membres du Conseil.
Le soutien de pays arabes clés comme l'Égypte, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a été déterminant.
Leur alignement reflète une convergence d'intérêts sécuritaires avec Washington et a contribué à isoler toute opposition potentielle.
L'attitude de la Russie et de la Chine, qui se sont abstenues, est particulièrement révélatrice.
Loin d'être un signe d'approbation, leur geste est analysé comme un "pragmatisme froid".
En ne bloquant pas la résolution, Moscou et Pékin se ménagent une marge de manœuvre pour des négociations bilatérales avec Washington sur d'autres fronts, notamment la guerre en Ukraine et les sanctions économiques. L'ambassadeur russe a d'ailleurs regretté que le Conseil accorde "le contrôle total de la bande de Gaza au Comité de la paix" dirigé par les États-Unis. Gaza devient ainsi une pièce sur un échiquier mondial, où les décisions sont dictées par une compétition diplomatique éloignée des priorités humanitaires de la population locale.











