Cette rhétorique intransigeante pourrait compliquer davantage la mise en œuvre du plan de paix.

Bien qu'ayant approuvé publiquement le plan, M. Netanyahu a adopté une ligne plus dure dans des messages publiés sur les réseaux sociaux.

Tout en saluant le vote de l'ONU, il a insisté sur la nécessité d'une "démilitarisation, d'un désarmement et d'une déradicalisation complets" de Gaza.

L'expression "expulser le Hamas" a immédiatement suscité des interrogations.

Son porte-parole a précisé qu'il s'agissait de garantir que le mouvement islamiste "n'ait plus aucune capacité à gouverner".

Cette position contraste fortement avec le contenu du plan Trump, qui n'exige pas la dissolution du Hamas. Le document propose en effet une amnistie pour les membres du groupe qui renoncent à la violence et se désarment, avec la possibilité d'un sauf-conduit vers des pays tiers pour ceux qui souhaitent partir. La déclaration de Netanyahu suggère une interprétation maximaliste du plan, voire une volonté de le dépasser en visant l'éradication politique totale du Hamas, plutôt qu'une simple neutralisation militaire. Cette divergence entre le discours officiel de soutien au plan et les objectifs affichés par le Premier ministre israélien met en lumière les tensions sous-jacentes entre Washington et son allié sur la finalité du processus. Pour Israël, la sécurité semble passer par l'élimination complète de la menace Hamas, tandis que le plan américain semble privilégier une approche plus pragmatique de désarmement et de transition politique.