Selon les Nations unies, la situation humanitaire reste désastreuse.

De nombreux Gazaouis déplacés vivent dans des camps de tentes, où les conditions se sont encore détériorées avec l'arrivée du froid et de pluies torrentielles qui ont inondé les abris de fortune. Un habitant déplacé à Khan Younès, Mohammed Hamdouna, témoigne : "Les villes sont en ruines [et] nous vivons toujours sous la tente malgré le froid et la pluie qui a inondé (les tentes) il y a deux jours".

La population souffre de graves pénuries.

Une femme déplacée, Rawia Abbas, raconte que ses enfants "font la queue pendant des heures pour obtenir une bonbonne d'eau et un peu de nourriture". Le sentiment général est celui du désespoir et de l'épuisement, comme l'exprime Noha Fathi : "Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour fuir. Bien que la résolution de l'ONU sur le plan de paix de Donald Trump vise à faciliter l'entrée de l'aide humanitaire, son impact sur le terrain n'est pas encore perceptible pour une population dont les besoins les plus élémentaires ne sont pas satisfaits.