Le Conseil de sécurité de l'ONU a validé un plan pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump, instaurant une force internationale de stabilisation. Cette initiative, soutenue par plusieurs pays arabes, suscite des interrogations quant à l'avenir de la souveraineté palestinienne. Le plan, approuvé par le Conseil de sécurité avec l'abstention de la Russie et de la Chine, prévoit la création d'une "Force internationale de stabilisation" chargée d'assurer la sécurité, de superviser une administration provisoire et de soutenir la reconstruction. Un "Conseil de paix", auquel Donald Trump lui-même souhaite participer, coordonnera cette force, soulignant la volonté de Washington de maîtriser les dimensions politiques et stratégiques de l'opération. Le soutien d'États arabes tels que l'Égypte, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a fourni une couverture régionale qui a influencé la décision de Moscou et Pékin de ne pas opposer leur veto. Cependant, à Gaza, le plan est accueilli avec scepticisme et hostilité.
Beaucoup craignent que la force internationale ne transforme l'enclave en un territoire sous tutelle étrangère, se concentrant sur le maintien de l'ordre et la démilitarisation avant de répondre aux besoins humanitaires urgents.
L'absence de garanties explicites sur un retrait israélien alimente les craintes d'une nouvelle forme d'occupation.
Le Hamas a déjà rejeté tout désarmement sans une perspective réelle d'un État palestinien, ce qui signifie que la mission internationale pourrait être perçue comme une partie prenante au conflit.
Le chemin conditionnel de la résolution vers l'autodétermination, subordonné à des réformes de l'Autorité palestinienne, est considéré par de nombreux Palestiniens comme un moyen de pression plutôt qu'un engagement sincère.
En résuméL'ONU a validé le plan Trump pour Gaza, créant une force internationale avec le soutien de pays arabes. Cependant, le plan est perçu avec méfiance à Gaza, où l'on craint une nouvelle forme de tutelle étrangère et une occupation déguisée, la souveraineté palestinienne restant conditionnelle et incertaine.