L'enquête, ouverte contre X, fait suite à une plainte déposée par la grand-mère des victimes, Jacqueline Rivault.

Ses petits-enfants, Janna et Abderrahim Abudaher, âgés respectivement de six et neuf ans, ont été tués le 24 octobre 2023.

La saisine de la justice française pour des faits commis à l'étranger est significative, car elle met en lumière la compétence des juridictions nationales pour juger des crimes internationaux, surtout lorsque leurs propres citoyens sont victimes. Le PNAT a spécifiquement retenu la qualification de "crimes de guerre", tout en estimant qu'il n'y avait "pas lieu" d'enquêter pour "génocide" ou "crime contre l'humanité", ce qui illustre la complexité juridique de la caractérisation des actes commis dans ce conflit. Cette décision judiciaire pourrait créer un précédent pour d'autres familles de binationaux touchées par la guerre.

Elle démontre que les actions militaires menées dans la bande de Gaza peuvent avoir des conséquences légales bien au-delà des frontières du Proche-Orient, engageant potentiellement la responsabilité des acteurs du conflit devant des tribunaux étrangers. L'affaire met en exergue la tension entre les impératifs militaires d'une part, et les obligations du droit international humanitaire de l'autre, notamment la protection des civils, une question centrale dans ce conflit.