Cet assaut a non seulement provoqué une réponse militaire israélienne d'envergure mais a aussi engendré une crise politique et sécuritaire profonde en Israël.
Qualifiée de "sanglante" et "sans précédent", l'opération du Hamas a consisté à percer la "barrière réputée inviolable" érigée autour de la bande de Gaza pour "semer la mort dans le sud d'Israël". Cet événement est directement lié au déclenchement de la guerre, comme le soulignent plusieurs textes. L'ampleur de l'attaque a mis en lumière de graves "défaillances" au sein de l'appareil sécuritaire et du renseignement israélien, provoquant un traumatisme national et une remise en question de la doctrine de défense du pays. Les conséquences de cet événement sont multiples et structurent l'actualité qui en découle : la guerre elle-même, les poursuites judiciaires internationales comme celle initiée en France, et surtout les répercussions politiques internes en Israël. La faillite sécuritaire du 7 octobre est devenue un enjeu politique central, alimentant un débat public intense sur les responsabilités et menant à des sanctions au plus haut niveau de la hiérarchie militaire.
L'attaque a ainsi redéfini les termes du conflit israélo-palestinien, marquant une rupture et ouvrant une nouvelle phase de violence dont l'issue reste incertaine.












