Le premier cas, celui d'Eslam Idhair, met en lumière le coût humain dévastateur du conflit pour les professionnels des médias.

Ce journaliste gazaoui indépendant a vu sa maison ciblée par un bombardement israélien, une attaque qui a coûté la vie à ses quatre enfants.

Lui-même blessé, il a finalement été évacué avec son épouse pour trouver refuge en France.

Son histoire témoigne du sacrifice ultime que paient les journalistes et leurs familles pour documenter la guerre.

Le second cas, concernant Motasem Ahmed Dalloul, expose la dimension de la guerre de l'information.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a publiquement affirmé, en s'appuyant sur une fonctionnalité du réseau social X, que ce journaliste était basé en Pologne, et non à Gaza. Cette allégation, qui s'est révélée fausse, représente une tentative de délégitimer le travail d'un reporter sur le terrain en remettant en cause sa présence et donc l'authenticité de son témoignage. Ensemble, ces deux exemples brossent un tableau sombre de la situation : les journalistes ne sont pas seulement des victimes collatérales du conflit, mais aussi des cibles, que ce soit physiquement ou par le biais de campagnes de désinformation.