Cette purge au sein de la hiérarchie militaire illustre la reconnaissance par l'armée de sa part de responsabilité.

Cependant, cette démarche contraste avec l'attitude du pouvoir politique.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est accusé de "fuir ses responsabilités" et de s'opposer à la création d'une commission d'enquête nationale, réclamée par une large majorité de la population. Il craint que cette commission ne devienne un "outil politique" utilisé contre lui, ravivant le souvenir de la commission Agranat après la guerre de 1973, qui avait conduit à la démission de la Première ministre Golda Meir. Ce refus crée un conflit ouvert entre le gouvernement et l'armée, le chef d'état-major insistant sur la nécessité d'une "enquête systémique" qui inclurait l'échelon politique. La situation met en lumière une bataille pour le contrôle du narratif post-7 octobre, avec des implications majeures pour l'avenir politique de l'actuel gouvernement.