À l'inverse, l'armée a pris les devants en menant ses propres enquêtes internes, qui ont déjà abouti à des sanctions et des limogeages de hauts gradés.

Le chef d'état-major, le général Eyal Zamir, a publiquement appelé à une "enquête systémique", une prise de position perçue comme un défi à l'autorité du Premier ministre. La situation s'est envenimée lorsque le ministre de la Défense, Israël Katz, un fidèle de Nétanyahou, a ordonné un réexamen des enquêtes de l'armée.

Le général Zamir a répliqué en soulignant que toute enquête complémentaire devrait être menée par une commission "externe, objective et indépendante" incluant l'échelon politique.

Ce bras de fer illustre une lutte pour le contrôle du narratif et la détermination de chaque camp à ne pas porter seul le poids de l'échec sécuritaire le plus grave de l'histoire du pays.