Cependant, Le Caire a rapidement démenti tout accord unilatéral, exigeant un transit dans les deux sens. L'annonce israélienne, relayée par le COGAT (l'organisme du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les territoires palestiniens), a suscité un espoir prudent face à une situation humanitaire catastrophique. Selon les articles, cette ouverture se ferait « dans les prochains jours exclusivement pour la sortie des résidents de la bande de Gaza vers l'Égypte », sous la supervision de l'Union européenne et après approbation sécuritaire. Cette mesure est présentée comme une concrétisation d'un volet du plan de paix de Donald Trump et intervient après un appel de Médecins Sans Frontières sur l'urgence sanitaire. La réaction de l'Égypte ne s'est pas fait attendre, démentant l'existence d'un accord pour un flux à sens unique. Une source officielle égyptienne a précisé que « si un accord est conclu pour ouvrir le passage, celui-ci se fera dans les deux directions pour entrer et sortir de la bande de Gaza ». Ce désaccord diplomatique met en évidence les complexités géopolitiques entourant la gestion de ce point de passage crucial, unique porte de sortie de Gaza non contrôlée directement par Israël. Le poste de Rafah est essentiel non seulement pour les évacuations de personnes mais aussi pour l'acheminement de l'aide humanitaire, alors que plus d'un demi-million de personnes sont confrontées à une situation de famine depuis août 2025, selon l'IPC.