L'appel de MSF, porté par Hani Isleem, coordinateur des évacuations médicales, dresse un tableau alarmant de la situation sanitaire à Gaza.

Il souligne que les « besoins sont immenses » et que l'incapacité à évacuer les patients nécessitant des soins urgents a déjà des conséquences mortelles.

Cet appel direct à la communauté internationale vise à exercer une pression politique pour obtenir des solutions concrètes, notamment l'ouverture sécurisée et pérenne de points de passage comme celui de Rafah.

L'urgence sanitaire décrite par MSF s'inscrit dans un contexte de crise humanitaire plus large et systémique. Les articles mentionnent que le territoire est privé d'électricité et que, selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), plus d'un demi-million de personnes sont confrontées à une situation de famine depuis août 2025. Cette combinaison d'un système de santé effondré, d'une insécurité alimentaire aiguë et d'un manque d'infrastructures de base crée une situation intenable pour la population civile. L'annonce par Israël de l'ouverture prochaine du passage de Rafah est directement liée à cette pression humanitaire croissante, l'un des articles précisant que cette décision a été prise suite à l'appel de MSF.

Cela démontre comment les alertes des organisations humanitaires peuvent influencer, au moins en partie, les décisions politiques sur le terrain, même si leur mise en œuvre reste soumise à des négociations complexes.