Un cessez-le-feu est en vigueur dans la bande de Gaza depuis près de deux mois, mais sa nature reste précaire et sa pérennité est constamment remise en question. Qualifié de « fragile », l'accord est marqué par des violations quasi-quotidiennes et des conditions strictes posées par les parties prenantes, ce qui augure mal de la réalisation du plan de paix américain. La précarité de la situation est illustrée par les accusations mutuelles et quasi-quotidiennes de violations entre Israël et le Hamas. Des frappes israéliennes continuent d'avoir lieu, comme celle près de Khan Younès, malgré la trêve.
Le Qatar, qui joue un rôle de médiateur central dans le conflit, estime que le cessez-le-feu ne peut être considéré comme complet sans « un retrait total des forces israéliennes » du territoire palestinien.
Cette condition souligne la distance qui sépare encore les parties d'un règlement définitif.
La diplomatie s'active pour tenter de consolider cet accord, comme en témoigne la visite du chancelier allemand Friedrich Merz en Israël, dont l'un des objectifs est d'évoquer les efforts pour aboutir à une « deuxième phase du cessez-le-feu ». Cependant, la poursuite des bombardements, même de manière sporadique, montre que le chemin vers une désescalade durable est semé d'embûches et que la confiance entre les belligérants reste quasi inexistante.
En résuméLe cessez-le-feu à Gaza demeure extrêmement précaire, miné par des violations fréquentes et des exigences diplomatiques non satisfaites, comme le retrait total des troupes israéliennes demandé par le Qatar. Malgré les efforts internationaux pour consolider la trêve, la poursuite des hostilités sur le terrain en démontre la grande fragilité.