Les démarches de l'Allemagne, du Qatar et de l'Égypte révèlent un paysage complexe de médiation, de pressions et d'alliances stratégiques. L'Allemagne, un des plus grands soutiens d'Israël en raison de sa responsabilité historique, a vu sa position se durcir au fil des mois. Le chancelier Friedrich Merz, lors de sa visite en Israël, a l'occasion de critiquer certains aspects de la politique de M. Nétanyahou, notamment face à la détérioration dramatique de la situation humanitaire à Gaza.

Berlin avait même décidé un embargo partiel sur les exportations d'armes vers Israël en août, une sanction levée fin novembre avec la trêve, mais qui a marqué un tournant.

De son côté, le Qatar s'affirme comme un médiateur incontournable, mais pose des conditions claires : le Premier ministre qatari a déclaré que le cessez-le-feu ne serait pas complet sans un « retrait total » des forces israéliennes.

Enfin, l'Égypte, en tant que voisin direct, joue un rôle crucial, particulièrement sur la question du poste-frontière de Rafah.

Le Caire, avec d'autres pays musulmans, fait pression pour une ouverture bilatérale du passage, s'opposant à une gestion unilatérale par Israël.

Ces différentes positions illustrent les efforts déployés pour contenir le conflit, mais aussi les lignes de fracture qui persistent au niveau international.