Les infrastructures de santé sont débordées, les besoins en évacuations médicales sont immenses et l'impact psychologique sur les survivants, notamment les enfants, est profond.

Plusieurs articles soulignent l'ampleur de la crise. L'organisation Médecins sans frontières a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour l'évacuation sanitaire de milliers de Gazaouis, affirmant que des centaines de personnes sont déjà décédées faute de pouvoir recevoir des soins appropriés à l'étranger. La situation des patients est également tragique, comme le montre le cas de 96 Palestiniens et leurs accompagnateurs qui, après avoir été soignés à Jérusalem pendant deux ans, sont retournés de leur plein gré à Gaza, conscients qu'ils n'avaient nulle part où aller. Ceux qui restent hospitalisés en Israël se languissent de leurs proches mais savent qu'ils seraient probablement morts s'ils étaient restés dans l'enclave.

Au-delà des blessures physiques, la guerre laisse des cicatrices psychologiques profondes. Un programme thérapeutique innovant tente d'aider les enfants traumatisés en utilisant des casques de réalité virtuelle pour les transporter, le temps d'une séance, loin des décombres et de la destruction qui les entourent. Ces initiatives, bien que nécessaires, ne sont qu'une goutte d'eau face à l'ampleur d'une crise qui affecte tous les aspects de la vie quotidienne.