Selon le haut gradé israélien, cette ligne constitue à la fois une "ligne de défense avancée pour les localités (israéliennes) et une ligne d'attaque". Initialement présentée comme une "ligne de retrait" temporaire pour les troupes israéliennes, sa désignation comme "nouvelle frontière" suggère une stratégie de long terme.
Des blocs de béton jaune ont été disséminés sur le terrain pour marquer ce tracé.
L'ONG Amnesty International a exprimé de graves préoccupations, signalant que derrière cette ligne, "l'armée israélienne a détruit méthodiquement et rasé toute la zone qui accueille désormais des avant-postes militaires". L'organisation s'inquiète d'une expulsion "permanente" de la population palestinienne de l'est de Gaza et souligne que des terres agricoles essentielles ont été rendues inaccessibles. De plus, Amnesty International rapporte qu'au moins 93 personnes ayant tenté de franchir cette ligne ont été tuées, les Gazaouis ayant l'interdiction de retourner chez eux.












