Dans un communiqué, Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement, a déclaré que "si l'occupation prend fin, ces armes seront placées sous l'autorité de l'État". Son bureau a précisé qu'il faisait référence à un État de Palestine indépendant et souverain. Cette offre conditionnelle constitue un point de blocage majeur pour la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu, qui prévoit explicitement le désarmement du Hamas. Le mouvement islamiste a en outre refusé le déploiement d'une force internationale dont la mission serait de le désarmer, une mesure pourtant prévue dans le plan de paix américain. Cependant, M. al-Hayya a indiqué que le Hamas accepterait le déploiement de forces de l'ONU, mais uniquement en tant que "forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza". Cette distinction est fondamentale : elle maintient le contrôle sécuritaire interne entre les mains des Palestiniens et s'oppose à toute ingérence étrangère visant à démanteler sa capacité militaire, qu'il lie directement à la poursuite de "l'occupation et de l'agression".