Dans un communiqué, Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement, a déclaré que "si l'occupation prend fin, ces armes seront placées sous l'autorité de l'État". Son bureau a précisé qu'il faisait référence à un État de Palestine indépendant et souverain. Cette offre conditionnelle constitue un point de blocage majeur pour la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu, qui prévoit explicitement le désarmement du Hamas. Le mouvement islamiste a en outre refusé le déploiement d'une force internationale dont la mission serait de le désarmer, une mesure pourtant prévue dans le plan de paix américain. Cependant, M. al-Hayya a indiqué que le Hamas accepterait le déploiement de forces de l'ONU, mais uniquement en tant que "forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza". Cette distinction est fondamentale : elle maintient le contrôle sécuritaire interne entre les mains des Palestiniens et s'oppose à toute ingérence étrangère visant à démanteler sa capacité militaire, qu'il lie directement à la poursuite de "l'occupation et de l'agression".
Le Hamas Conditionne son Désarmement à la Fin de l'Occupation
Le Hamas a posé une condition claire à son désarmement : la fin de l'occupation israélienne et la création d'un État palestinien souverain. Cette position redéfinit les termes des négociations de paix tout en rejetant fermement le déploiement d'une force internationale chargée de le désarmer.



Articles
5
La vague d’enlèvements se poursuit au Nigéria. Quelques jours après la libération d’une centaine d’écoliers, ce sont cette fois une vingtaine d’habitants qui ont été enlevés par des hommes armés.

Le président ukrainien se montre optimiste sur une résolution prochaine du conflit avec la Russie, à la suite des négociations de ces derniers jours en Floride. Mais le Kremlin

De nouveaux affrontements ont éclaté samedi 20 décembre 2025 en périphérie d’Uvira, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils opposeraient de nouveau des éléments de l’AFC/M23 à des combattants Wazalendo, alliés aux autorités de Kinshasa. Ces combats interviennent alors que le groupe armé, soutenu par Kigali, avait annoncé avoir entamé le retrait de ses troupes de la ville, sous la pression des États-Unis. Une annonce qualifiée de « diversion » par les autorités congolaises. Ce lundi 22 décembre, la tension est de nouveau montée d’un cran.

Devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le Premier ministre soudanais Kamil Idris a lancé un appel solennel à la communauté internationale, ce lundi 22 décembre.





