Le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, a souligné l'urgence de la situation en déclarant : "Nous sommes à un moment critique. Nous ne pouvons pas encore considérer qu’il y a un cessez-le-feu, un cessez-le-feu ne peut être complet qu’avec le retrait total des forces israéliennes". Le Qatar, qui a joué un rôle de premier plan dans les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas depuis le début de la guerre, est l'un des garants de l'accord de trêve. Parallèlement à ces déclarations publiques, des pourparlers discrets ont eu lieu dimanche à New York, accueillis par Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump pour les conflits au Moyen-Orient.

Selon le média Axios, il s'agissait de "la réunion au plus haut niveau entre ces pays depuis l'accord pour mettre fin à la guerre à Gaza".

Le chef du Mossad, David Barnea, s'est déplacé pour représenter Israël. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'un groupe de coordination tripartite (États-Unis, Israël, Qatar) mis en place en septembre pour "améliorer la coordination" et "intensifier les efforts collectifs pour prévenir les menaces".