L'identification des dépouilles des derniers otages détenus à Gaza constitue une étape douloureuse et essentielle pour la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu, chaque restitution étant scrutée de près par les autorités israéliennes avant de pouvoir progresser vers la phase suivante. La première phase de l'accord de trêve stipule la restitution de tous les corps d'otages. Récemment, Israël a pu identifier la dépouille de Sudthisak Rinthalak, un citoyen thaïlandais tué lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Cette identification a permis de clarifier le sort de l'un des deux derniers otages dont les corps étaient encore retenus.
Cependant, le processus reste complexe et chargé d'incertitude.
Mardi 2 décembre, des restes humains ont été remis à Israël, mais le bureau de Benyamin Netanyahou a confirmé le lendemain qu'il ne s'agissait pas d'un otage.
Cette fausse piste illustre les difficultés rencontrées dans ce processus macabre.
Pour qu'Israël considère la première phase de l'accord comme achevée et puisse envisager de passer à la seconde, le Hamas doit encore restituer le corps du dernier otage, l'Israélien Ran Gvili. Tant que cette condition ne sera pas remplie, les négociations pour le désarmement du Hamas et le retrait des troupes israéliennes resteront au point mort, maintenant la situation dans une phase de transition précaire.
En résuméLe processus d'identification et de restitution des restes des derniers otages est une étape critique et chargée d'émotion dans l'accord de cessez-le-feu, la progression d'Israël vers la phase suivante étant conditionnée par la restitution complète de ses citoyens.