Cette situation bloque les efforts diplomatiques visant à consolider un cessez-le-feu fragile et à mettre fin définitivement au conflit.
La trêve, entrée en vigueur le 10 octobre 2025, reste précaire, les deux parties s'accusant mutuellement de la violer de façon quasi quotidienne. Le Hamas conditionne le passage à la deuxième phase du plan de paix américain au respect intégral de la première étape par Israël. Selon Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, Israël « poursuit ses violations de l’accord et se dérobe à ses engagements ». Le mouvement islamiste palestinien reproche spécifiquement à l'État hébreu de ne pas avoir rouvert le point de passage de Rafah avec l'Égypte et de ne pas avoir augmenté le volume de l'aide humanitaire entrant dans l'enclave palestinienne, comme le prévoyait, selon lui, le texte de l'accord. Face à ce blocage, le Hamas a affirmé avoir demandé aux pays médiateurs, notamment le Qatar et l'Égypte, de faire « pression » sur Israël pour qu'il tienne ses promesses.
De son côté, le gouvernement israélien maintient sa propre condition pour avancer : la restitution des restes du dernier otage israélien, Ran Gvili, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023.
Dans ce climat de méfiance, le Hamas a toutefois ouvert une porte en se déclarant prêt à remettre ses armes à une autorité palestinienne qui gouvernerait le territoire, mais uniquement si l'occupation par l'armée israélienne prenait fin. Cette proposition complexe s'inscrit dans un cadre où la deuxième phase de l'accord prévoit justement le désarmement du Hamas et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.












