L'ONG rapporte que l'armée israélienne a "détruit méthodiquement et rasé toute la zone" située derrière la ligne pour y installer des avant-postes militaires. Des blocs de béton jaune marquent physiquement cette nouvelle séparation, et il est interdit aux Gazaouis de la franchir pour tenter de rentrer chez eux, sous peine d'être pris pour cible. Cette zone comprenait des terres agricoles essentielles à la subsistance des populations palestiniennes, qui se retrouvent aujourd'hui "pratiquement privées de tout accès indépendant à des moyens de subsistance". La crainte est que cette ligne temporaire ne devienne une frontière permanente, entraînant une expulsion définitive des habitants de l'est de Gaza.