Le 8 décembre, les autorités israéliennes ont perquisitionné le siège de l'UNRWA à Jérusalem-Est, une intrusion qualifiée de "nouvelle provocation" par certains observateurs. Selon des sources diplomatiques citées par la presse israélienne, cette action pourrait être le prélude à une offensive plus large.
Israël réclamerait la fermeture pure et simple de l'agence onusienne, ainsi que la suppression du statut de réfugié pour les Palestiniens déplacés de force en 1948 et leurs descendants. Cette remise en cause fondamentale du mandat de l'UNRWA est perçue par les réfugiés comme "une tentative de nous effacer".
L'agence, déjà financièrement exsangue et dont l'action sur le terrain est entravée, reste pourtant un pilier essentiel pour des millions de Palestiniens, bien au-delà du soutien matériel qu'elle apporte.
Elle gère notamment les programmes d'éducation à Gaza, qui ont été interdits au début de l'année.
Malgré ces pressions, des signes de résilience apparaissent, comme la reprise des cours en présentiel à l'Université islamique de Gaza, après deux années d'enseignement à distance, une rentrée placée sous le signe de l'espoir. La pression sur l'UNRWA s'inscrit dans une stratégie plus globale visant à modifier les paramètres du conflit, en parallèle de la redéfinition des frontières sur le terrain et des négociations politiques sur l'avenir de Gaza.












