Récemment, l'armée israélienne a annoncé avoir reçu une dépouille par l'intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Après identification, il s'est avéré qu'il s'agissait de Sudthisak Rinthalak, un ressortissant thaïlandais de 42 ans, qui avait été assassiné lors de l'attaque du 7 octobre 2023 et dont le corps avait été emmené à Gaza.

Il était l'avant-dernier otage dont la restitution était prévue par l'accord.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rappelé que la progression vers la phase 2 de la trêve, qui doit consolider le cessez-le-feu et mener au désarmement du Hamas, ne pourra commencer qu'après que le Hamas aura remis les restes du dernier otage israélien, Ran Gvili. Cette exigence place la question des otages au centre de la stratégie diplomatique et militaire d'Israël. La gestion de ces restitutions est un processus délicat, impliquant des médiateurs internationaux et des organisations humanitaires, et chaque étape est scrutée par les opinions publiques des deux camps. La confirmation de l'identité de chaque dépouille est un moment à la fois de soulagement et de deuil pour les familles concernées, et un marqueur de l'avancement, ou du blocage, des pourparlers.