Ces acteurs tentent de faire appliquer un plan de paix complexe, tout en faisant face aux exigences contradictoires d'Israël et du Hamas. Le cadre des négociations actuelles repose sur le plan de paix porté par le président américain Donald Trump, qui a servi de base à l'accord de cessez-le-feu du 10 octobre. Le Qatar et l'Égypte, en tant que médiateurs et garants de la trêve, jouent un rôle de premier plan. Ils ont récemment appelé conjointement au retrait des troupes israéliennes de Gaza et au déploiement rapide d'une force internationale de stabilisation pour consolider la trêve.
Le Premier ministre qatari a souligné être à un "moment critique", affirmant qu'un cessez-le-feu complet ne pourrait être atteint sans le retrait total des forces israéliennes.
L'implication américaine est également directe.
Une rencontre est prévue le 29 décembre entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et Donald Trump pour discuter de la mise en œuvre du plan.
Par ailleurs, Washington avait initialement prévu d'intégrer l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair à un "Comité de la paix" chargé de superviser un gouvernement transitoire à Gaza. Cependant, cette nomination a été écartée sous la pression de plusieurs pays arabes, en raison du soutien de M. Blair à l'invasion de l'Irak en 2003. Le nom de l'ancien envoyé spécial de l'ONU, Nikolaï Mladenov, a également été évoqué comme une figure potentielle dans le processus de paix. Ces manœuvres diplomatiques montrent la complexité de la construction d'un consensus international et régional pour l'avenir de Gaza, où chaque acteur tente de défendre ses intérêts tout en naviguant dans un environnement politique extrêmement volatile.












