Le document de plus de 170 pages détaille des "violations du droit international humanitaire, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité". L'ONG de défense des droits humains y recense, outre l'extermination, des actes de meurtre, d'emprisonnement, de torture, de disparition forcée, de viol et "d'autres formes de violences sexuelles".
Le rapport souligne que la détention d'otages s'inscrivait dans un "plan explicitement formulé" et que les crimes se sont poursuivis après le 7 octobre, notamment par la maltraitance des captifs. La responsabilité principale est attribuée au Hamas et à sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, bien que le Jihad islamique palestinien et d'autres groupes soient également impliqués. Cette démarche d'Amnesty est d'autant plus significative que l'organisation a par ailleurs accusé Israël de commettre un génocide à Gaza, montrant ainsi sa volonté d'appliquer le droit international à toutes les parties au conflit. Le Hamas a réagi en demandant le retrait du rapport, qualifiant les accusations de partiales.












