Selon l'ONG, au moins 93 personnes auraient été tuées en tentant de franchir cette ligne. Cette évolution transforme une mesure supposément provisoire en une frontière dure, redessinant la géographie de Gaza et soulevant le spectre d'une expulsion "permanente" de la population de la zone Est.
La "ligne jaune" à Gaza, qualifiée de "nouvelle frontière" par l'armée israélienne
Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a qualifié la "ligne jaune" de démarcation à l'intérieur de Gaza de "nouvelle frontière" avec Israël. Cette déclaration renforce les craintes d'une partition permanente de l'enclave palestinienne et d'une annexion de facto de sa partie orientale. Initialement présentée dans le plan de paix américain comme une "ligne de retrait" temporaire pour les troupes israéliennes, cette ligne sépare la partie ouest de Gaza de sa partie est, qui représente 58% du territoire et reste sous contrôle militaire israélien. La description de cette ligne par le général Zamir comme une "ligne de défense avancée pour les localités (israéliennes) et une ligne d’attaque" suggère une intention de la pérenniser, bien au-delà d'un simple arrangement de cessez-le-feu. Des organisations de défense des droits humains, comme Amnesty International, rapportent que l'armée israélienne a "méthodiquement et rasé toute la zone" le long de ce tracé, y installant des avant-postes militaires et empêchant les Palestiniens de retourner sur leurs terres, notamment agricoles.



Articles
5
La vague d’enlèvements se poursuit au Nigéria. Quelques jours après la libération d’une centaine d’écoliers, ce sont cette fois une vingtaine d’habitants qui ont été enlevés par des hommes armés.

Le président ukrainien se montre optimiste sur une résolution prochaine du conflit avec la Russie, à la suite des négociations de ces derniers jours en Floride. Mais le Kremlin

De nouveaux affrontements ont éclaté samedi 20 décembre 2025 en périphérie d’Uvira, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils opposeraient de nouveau des éléments de l’AFC/M23 à des combattants Wazalendo, alliés aux autorités de Kinshasa. Ces combats interviennent alors que le groupe armé, soutenu par Kigali, avait annoncé avoir entamé le retrait de ses troupes de la ville, sous la pression des États-Unis. Une annonce qualifiée de « diversion » par les autorités congolaises. Ce lundi 22 décembre, la tension est de nouveau montée d’un cran.

Devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le Premier ministre soudanais Kamil Idris a lancé un appel solennel à la communauté internationale, ce lundi 22 décembre.





