Cette mesure est destinée à faciliter le transit de l'aide humanitaire vers l'enclave palestinienne. Cependant, une autre initiative israélienne a cristallisé les tensions : le projet de rouvrir le passage de Rafah, à la frontière égyptienne, mais de manière unilatérale, uniquement pour les sorties de Gaza. Cette politique empêcherait non seulement l'entrée de l'aide par ce point crucial mais aussi le retour des civils. Huit pays musulmans, dont l'Égypte et le Qatar, ont fermement condamné ce projet dans un communiqué commun, exigeant une ouverture complète dans les deux sens pour garantir l'accès humanitaire et le droit au retour des Palestiniens. Le statut de Rafah est également un point de contentieux dans les négociations de cessez-le-feu, le Hamas accusant Israël de violer l'accord en ne le rouvrant pas comme convenu. La gestion de ces points de passage reste donc un enjeu critique pour la survie de la population gazaouie et une source de blocage politique.
Tensions diplomatiques autour de l'aide humanitaire et des points de passage de Gaza
La gestion des accès humanitaires à la bande de Gaza est devenue un point de friction majeur. Tandis qu'Israël a rouvert le passage d'Allenby avec la Jordanie pour l'aide, sa décision de n'autoriser que les sorties via le terminal de Rafah avec l'Égypte a provoqué une vive opposition des pays arabes. Dans un geste visant à augmenter l'aide, Israël a annoncé la réouverture du point de passage d'Allenby, principale voie d'acheminement depuis la Jordanie.



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