Cette crise nutritionnelle provoque une augmentation alarmante du nombre de naissances de bébés de faible poids, compromettant gravement leurs chances de survie. S'exprimant depuis Gaza, la porte-parole de l'UNICEF, Tess Ingram, a décrit une tendance claire et tragique : "des mères malnutries donnent naissance à des bébés prématurés ou de faible poids, qui meurent dans les unités de soins intensifs néonatals". Selon les données du ministère de la Santé local citées par l'UNICEF, le pourcentage de naissances de bébés de faible poids (moins de 2,5 kg) a doublé, passant de 5% en 2022 à 10% au premier semestre 2025.
Cette augmentation est directement liée à la mauvaise nutrition maternelle, au stress accru et à un suivi prénatal insuffisant.
Entre juillet et septembre, 38% des femmes enceintes examinées par l'UNICEF et ses partenaires ont été diagnostiquées en état de malnutrition aiguë.
Le nombre de nourrissons décédés le premier jour de leur vie a quant à lui augmenté de 75%. Le rapport de l'UNICEF critique également les "entraves imposées par les autorités israéliennes" qui empêchent l'acheminement de fournitures médicales essentielles. Cette crise spécifique met en lumière les conséquences profondes et durables de la catastrophe humanitaire sur les segments les plus vulnérables de la population de Gaza.











