L'ONU estime que 761 sites, abritant environ 850 000 personnes, présentent un risque élevé d'inondation.
Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, a lancé un appel pour l'acheminement de préfabriqués afin de loger la population.
Parallèlement à cette catastrophe climatique, l'Unicef a tiré la sonnette d'alarme concernant la malnutrition sévère des femmes enceintes et allaitantes.
L'agence onusienne rapporte que le nombre de naissances de bébés de faible poids a doublé, passant de 5 % en 2022 à 10 % au premier semestre 2025. Cette situation a des « effets dévastateurs », entraînant une augmentation de 75 % du nombre de décès de nouveau-nés le premier jour de leur vie. Tess Ingram, porte-parole de l'Unicef, a décrit avoir vu des nouveau-nés pesant moins d'un kilogramme luttant pour survivre, soulignant que les mères malnutries sacrifient souvent leurs propres repas pour nourrir leurs enfants.
La combinaison de la guerre, des inondations et de la faim crée une situation humanitaire catastrophique, dont les conséquences s'annoncent durables.












