Cette vision transforme radicalement la nature de cette démarcation.

Des ONG comme Amnesty International s'inquiètent des conséquences, notant que derrière cette ligne, « l’armée israélienne a détruit méthodiquement et rasé toute la zone qui accueille désormais des avant-postes militaires ». Cela inclut des terres agricoles vitales pour la subsistance des Gazaouis. La ligne est matérialisée par des blocs de béton jaune et son franchissement est interdit. Les articles rapportent qu'au moins 93 personnes, dont deux enfants de 8 et 10 ans, ont été tuées en tentant de la traverser pour rentrer chez elles. Cette situation renforce la crainte des Palestiniens de voir cette ligne temporaire devenir une frontière permanente, consacrant la perte d'une partie importante de leur territoire.